SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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15 févr. 2010

Argent Public : la confusion des genres et la dérive

J'ai eu l'occasion lors du dernier conseil municipal de poser la question suivante :

"Repas élus janvier

Le vendredi 29 janvier, M. Le Maire, vous avez convié les élus à une rencontre pour l'échange des voeux du Nouvel An.

Cette rencontre se déroulait à la cuisine centrale et faisait également l'objet d'un repas auquel était convié les conjoints des élus.

Personnellement, dans le cadre des compétences de la municipalité, j'ai du mal à comprendre où est l'intérêt de la commune à engager ce type de dépenses. Sauf oubli de ma part, je n'ai pas souvenir d'avoir également vu une quelconque délibération sur le sujet. Réalisée dans le domaine d'une entreprise privée, une telle pratique s'appelle même de l'abus de biens sociaux.

En tout état de cause, le respect de la morale vis à vis de l'argent public avec l'utilisation de biens publics et du personnel municipal, et si une telle dépense s'avérait être indispensable, recommande à ce qu'une participation soit réclamée aux présents. Le montant de cette participation doit couvrir au moins les frais de revient du repas, et que cela fasse l'objet d'une délibération en conseil municipal chaque année puisque les prix sont susceptibles d'évoluer.

M. Le Maire, pouvez-vous nous éclairer sur le sujet et que comptez-vous faire à l'avenir ?"


COMMENTAIRES COMPLEMENTAIRES
Dans ce conseil municipal de Tournefeuille, près de 90% des personnes vivent de l'argent public. Il faut dire qu'avec un niveau de prélèvements de près de 60% du PIB, il va finir par être difficile de trouver une personne qui puisse dire qu'elle ne vit gpas râce à la redistribution des impôts. Or une telle situation devient critique car c'est le commencement de la fin : nous allons vers une société qui ne sait plus faire la différence entre l'argent public et l'argent gagné du fait de leur travail.

Ainsi les élus, qui touchent également des indemnités issus de l'argent public, à la vue de leur attitude à l'énoncé de la question, mais plus encore à la réponse du Maire, pensent pouvoir se permettre d'abuser de l'argent public. Un repas avec leurs conjoints payés par le contribuable leur semble naturel.

Ils n'ont pas conscience que cette pratique d'un autre temps a concouru aux lois anticorruption mais aussi pour définir l'abus de biens sociaux. Oui, nous pouvons parlé d'une nomenklatura avec des conflits d'intérêt où le Maire régale ses ouailles sans aucune véritable légalité. Ce n'est peut-être pas très important en terme de montant, mais c'est le principe même qui est en cause...certes l'abus de biens publics n'existe pas encore mais il indéniable que nous devrons parvenir à le définir.

Ceci n'est qu'un aperçu de la face visible de l'iceberg des pratiques politiques. Mais la complexité des dossiers pour la plupart des citoyens mais également des politiques eux-mêmes, font que nous restons dans l'opacité. Peut-on en être satisfait ? Personnellement, je réponds "non" car notre classement dans le tableau "Transparence Internationale" est de pire en pire. Et la perte des parts de marché de nos entreprises n'est pas étrangère à ces pratiques occultes que trop de personnes imaginent normales en venant peser sur les coûts de production.