SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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30 août 2010

Le problème du train de vie de l'Etat et des collectivités locales...insoluble?

L'homme politique est toujours dans la recherche de moyens supplémentaires pour en faire toujours plus... mais est-ce bien son rôle que de vouloir faire le bonheur de ces concitoyens sur leur dos ?

L'impôt est un mal nécessaire pour le fonctionnement de la société...mais le but de toute association politique est "la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme" (déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ayant valeur constitutionnelle).

L'intervention économique ne fait donc pas partie des prérogatives politiques qui ne devraient se limiter qu'à l'intervention sur les droits. Or avec l'État tel qu'il existe aujourd'hui, avatar de l'État-providence, il a été oublié le long terme et le débat politique économie se réduit à un antagonisme entre le court et le moyen terme : diminution des ressources et augmentation de la dette dite "publique".

A tel point que la charge de la dette française actuelle absorbe l'intégralité de l'impôt sur le revenu. Je pose donc la légitimité même de la dette et donc de l'accès à l'emprunt par les politiques, d'autant que cette même déclaration de droits de l'homme citée plus haut indique clairement :

par son article 13 : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés."

et son article 14 : "Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée."

Il est indéniable que le rôle de l'impôt est de financer aussi bien le fonctionnement que l'investissement... en tenant compte des facultés des citoyens... dans ce cadre l'accès à l'emprunt ne peut-être qu'une liberté individuelle... en aucun cas un pouvoir régalien. Il y aura toujours un esprit chagrin pour dire qu'un budget "public" ne peut se faire sans emprunt...mais ceci est une escroquerie intellectuelle...toute dépense réalisée par l'État ou une collectivité locale peut être payé et doit être payé...cash...c'est une question d'organisation et de gestion...au lieu de réaliser une fuite en avant, messieurs les élus, réfléchissez...gérez-vous votre budget familial comme vous gérez le budget de votre collectivité locale ou de l'État...ou vous géreriez le budget d'une entreprise ? Si c'est le cas, on comprend pourquoi vous n'en avez jamais assez!!!

La décentralisation, qui est loin d'être une œuvre achevée, se doit d'apporter une clarification des compétences du fonctionnement de tous les niveaux administratifs en supprimant les redondances et l'opacité financière. Une loi sur le cumul des mandats se doit aussi d'éviter que les parlementaires, lorsqu'ils bâtissent la législation continuent à renforcer cette opacité en complexifiant les dispositifs. Avec la réforme des collectivités locales il est à espérer que les parlementaires ne cèdent pas à leurs instincts d'élus locaux...et pensent d'abord aux citoyens!!!

Le fonctionnement de l'État et des collectivités territoriales doit ainsi être simplifié et compréhensible par chacun. Les élus doivent d'abord être au service des citoyens pour leur garantir leurs droits au lieu de chercher à maximiser les taxes et impôts et surtout d'éviter de continuer à croire que le recours à l'emprunt reste la solution à la réalisation de leurs projets.

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