SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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31 mai 2010

Mme 35 heures et Madoff

Toujours intéressant de voir comment la classe politique trouve ses "angles d'attaque". Mme 35 heures (ndlr : Martine AUBRY) comparait ce weekend notre président à Madoff... mais n'est-ce pas l'hôpital qui se moque de la charité ?

Quand on crée un trou récurrent dans un budget, c'est au fur et à mesure qu'il s'agrandit... ainsi le passage de l'âge de la retraite de 65 ans à 60 ans par Mitterrand a été véritablement une bombe à retardement. Certes je comprends que ceux qui en profitent se disent que c'est toujours cela de pris...mais sur le plan comptable, il est évident que si chaque année vous avez un déficit à combler, au bout de presque 30 ans, c'est à un gouffre auquel vous êtes confronté...pour les 35 heures, c'est la même chose, chaque année, l'État, c'est à dire toutes les familles qui payent des impôts, se trouve confronté à un mécanisme pervers qui plombe les finances publiques...

Pour en revenir au retraite, s'il n'y avait eu que l'âge légal... nous aurions certainement trouvé un arrangement...mais l'arrivée des socialistes au pouvoir, il a été intégré de nombreux fonctionnaires d'État puis, avec la mise en place d'une décentralisation qui s'est trouvée être dans la pratique d'une gabegie extraordinaire, la multiplication des fonctionnaires territoriaux, n'ont pas arrangé les finances publiques...puisque les fonctionnaires partent en retraite avec un mécanisme invraisemblable : 90% du revenu de la moyenne des 6 derniers mois!!!...On ne compte pas les abus de promotion dans l'année précédant la retraite...et aujourd'hui, avec l'arrivée de la génération baby boom à la retraite, les finances publiques sont soumises à une explosion de l'inconséquence de toutes les politiques accumulées depuis une trentaine d'années.

Aussi "Mme 35 heures", il ne suffit pas de pointer du doigt la politique actuelle qui doit en fait colmater toutes les brèches qui deviennent béantes, ou de faire l'autruche en se pavanant alors que pendant des années vous mettiez la tête dans le sable. Il faut être responsable et revenir à plus de sagesse économique....en réduisant toutes les dépenses...quitte à abaisser les salaires des fonctionnaires et les indemnités des politiques qui sont au delà du revenu moyen!!!

Au lieu de voir en Madoff un escroc, vous devriez le féliciter, lui qui a spolié les riches avec leur soif de spéculation et qui ont eu l'illusion qu'ils allaient pouvoir gagner toujours plus...mais il est vrai que cela vous renvoie à votre pratique des finances publiques!!!

12 mai 2010

Remettre en cause les enquêtes publiques...

Une fois de plus la commune de Tournefeuille se distingue avec un dossier qu'elle aurait souhaité faire passer en catimini avec une enquête publique bâclée et qui se déguise par une propagande sous le prétexte d'une mauvaise information de la part d'un opérateur de téléphonie.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/12/833570-Tournefeuille-Projet-d-antenne-relais-On-a-peur.html

On remarquera encore à cette occasion le talent tout soviétique de la journaliste...a-t-il été dit que ce dossier avait fait l'objet d'un dossier pour enquête publique disponible au service urbanisme ? Non...bien au contraire, l'adjoint à l'urbanisme tente de faire croire qu'il défend les riverains. A combien de naïfs veut-il faire avaler des couleuvres avec ses grossiers mensonges ?...

Une antenne dissimulée dans une cheminée aurait pu passer inaperçue...mais ce n'était pas sans compter sur la peur des micro-ondes qui fait fantasmer...aussi l'élu se dédouane de tout : "il va négocier pour que l'antenne soit mise ailleurs"...mais si la négociation donne autant de résultat que la charte de 2003...il est à craindre le pire..."on a peu de pouvoir car ils sont sur leur terrain en terme de droit!" Ah oui!!! c'est vrai!!! Mais que vraiment nous sommes bêtes...sur sa propriété, un propriétaire peut tout se permettre!!! Donc plus besoin de déposer de permis de construire...

Trêves de sarcasmes, une fois de plus, comme j'ai déjà eu à le dénoncer, c'est la manière dont sont conduites les enquêtes publiques, où le dossier est déposé dans un coin sombre du service urbanisme qui fait que personne n'est informé, ni même le conseil municipal, qui est à revoir...

Compléments : il fallait s'attendre à voir certains internautes venir à la rescousse de la municipalité pour dire que les ondes électromagnétiques ne sont pas dangereuses...Évidemment...mais rien n'est aussi tranché que cela...Bien sur nous vivons tous entourés d'ondes...mais ne mettez pas un chat dans le micro-ondes...fréquences proches de celles des émissions téléphoniques, qui sont aussi des micro-ondes...tout est une question de puissance et d'exposition...dans le rayonnement électromagnétique!!! C'est la même chose pour une antenne...plus la hauteur de l'antenne sera réduite, plus sa puissance devra être grande pour effectuer le même travail...De plus il existe une limite pour les rayonnements dans les habitations. Il suffit donc de connaitre si le champ électrique dans les habitations à proximité dépasse la norme...les personnes qui habitent à proximité ont tout à fait raison de s'inquiéter...à l'opérateur d'apporter les bonnes réponses...ou de déménager...

10 mai 2010

Subventions départementales

M. Le Maire de Tournefeuille est peut-être lassé de m'entendre, mais une fois n'est pas coutume, je vais laisser l'écrit de mon ami Maurice LEROY (paru en novembre 2009 dans les Echos), président du Conseil Général du Loir-et-Cher, évoquer la réforme des collectivités locales que les socialistes dans leur ensemble essayent de torpiller :

"Réforme des collectivités locales : quelles économies ?

Une bonne stratégie de lobbying se doit de recourir aux experts, dont la caution est recherchée comme un élément d’objectivation de données qui font débat. Selon ce principe, l’Assemblée des départements de France (ADF), où les élus socialistes sont majoritaires, a commandé une étude à une prestigieuse société de conseil afin d’étayer son opposition résolue à la réforme des collectivités territoriales. En l’occurrence, l’objectif était de démontrer que celle-ci ne permettrait pas de réaliser les économies promises et que l’on dépense forcément plus lorsque l’on veut simplifier ! Le donneur d’ordre ayant posé comme postulat peu nuancé que le gouvernement cherchait à « démanteler l’ensemble des compétences des départements », l’étude, basée sur l’analyse de deux régions seulement, s’attache presque exclusivement à démontrer que le regroupement des politiques départementales dans un cadre régional ne conduirait qu’à une inflation des dépenses. Le propos n’est cependant pas ici d’éluder cette question : la réforme territoriale favorisera-t-elle une réelle réduction de la masse totale des dépenses publiques des régions et des départements les composant ? C’est là une interrogation légitime, essentielle, qui figure au coeur des enjeux de la réforme engagée par Nicolas Sarkozy. Premier effet attendu de la réforme : la diminution de moitié du nombre d’élus et le redécoupage des circonscriptions électorales. Au-delà du signal positif qu’il envoie, ce n’est pas le moindre coût des indemnités aux élus qui aura l’impact le plus significatif. Mais la réduction du nombre de circonscriptions modifiera deux effets traditionnellement importants. Le premier est lié à la concurrence entre élus : lorsque l’on a dix cantons, il faut construire dix collèges, sinon l’élu qui n’en a pas proteste et menace ! Même chose pour les gendarmeries, les maisons de retraite, les routes, les salles polyvalentes ou les stades. Il faut aussi compter sur des effets de « focale » : agir sur un territoire plus vaste conduit naturellement à ne plus concevoir les opérations de la même manière, en simplifiant, regroupant, supprimant les doublons et créant de nouveaux équilibres. Parions donc raisonnablement qu’avec la diminution du nombre de circonscriptions et d’élus, le nombre total d’opérations lancées, ainsi que leur volume financier, seront mécaniquement réduits. Il en sera de même des coûts de gestion des opérations lorsque les compétences auront été restructurées en 2011. Il ne s’agit pas, comme certains voudraient le faire croire, de diluer les compétences des départements dans celles des régions, mais bien de redéfinir et de circonscrire précisément leurs rôles respectifs. Lorsque l’on regroupe sous une seule compétence une activité et un métier jusque-là exercés séparément par deux collectivités, on génère des économies d’organisation : pour gérer 300 millions de travaux de bâtiments scolaires, faut-il trois fois plus d’agents que pour en gérer 100 ? L’effet de regroupement ne jouera pas seulement sur les « fonctions support » comme la comptabilité, l’informatique, les études, la gestion financière, mais aussi sur les achats, et les approvisionnements. A ces bénéfices, s’ajoutera la neutralisation de deux effets pervers très coûteux : celui de la discussion et celui de la négociation. Dans les opérations à financements croisés, tout est sujet à discussion. Techniciens et élus consacrent un temps considérable à discuter avant de se mettre d’accord. Bientôt fini, tout cela ! Avec un seul intervenant pour une compétence, a fortiori avec moins d’élus, on ne négociera plus : on décidera. Ces raisons évidentes permettent de prédire que la rationalisation de l’organisation territoriale ne coûtera pas plus cher, bien au contraire. Elle nous fera faire des économies substantielles : financières bien sûr, mais aussi des économies d’énergie humaine et des gains en motivation et en esprit de décision. Parions sur le bon sens et méfions-nous des études de commande, qui dissimulent mal les intérêts très particuliers derrière l’apparent souci d’objectivité des uns et la complaisance des autres. Alors chacun comprendra que l’intérêt commun réside dans la réforme, maintenant et en profondeur, dussions-nous y retravailler pour réajuster au mieux nos dispositifs dans les années à venir.

MAURICE LEROY (NOUVEAU CENTRE) EST PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DE LOIR-ET-CHER, ET VICE-PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ."

6 mai 2010

Déstabilisé ?...soyons honnêtes, Mme La journaliste

La Dépêche titrait "Claude Raynal est-il trop « efficace » ?" :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/06/829652-Claude-Raynal-est-il-trop-efficace.html

J'ai déposé le texte suivant sur le site de La Pravda locale mais qui est soumis à la censure du modérateur (eh oui, le modérateur censure maintenant avant même que le texte ne soit déposé!), sous le titre "Soyons honnête..Mme Lagadic" :
"Déstabilisé? alors que je ne faisais que demander à recentrer le débat...mais chez les socialistes c'est assez classique de noyer le poisson...quand cela les gênent, on allume un contre-feu pour éviter de parler du sujet qui fâche...vous avez une belle plume mais il est regrettable qu'elle soit partisane...pourquoi n'avez pas indiqué que je dénonçais le "clientèlisme communal du président du conseil général" ? C'est bien d'édulcorer mes propos mais je constate que quand ils viennent écorner l'image des élus socialistes...ils sont rapportés toujours avec des pointes de jugement qui ne correspondent pas à la réalité...mais je peux comprendre que travailler à la Dépêche oblige aussi à servir la propagande et la censure"

Intéressons-nous au fond du premier dossier :
"Subvention à une école. Les écoles sont de la compétence des communes et les collèges de la compétence des conseils généraux. Alors que le président du conseil général n'a de cesse de se répandre dans la presse locale contre la réforme des collectivités locales, qui le priverait soi-disant de ressources fiscales, que fait-il quand il distribue allègrement le budget en subventions destinées à des communes qui ne veulent pas remplir leurs obligations avec leurs propres moyens ? C'est plus facile de siphonner les caisses du département et de crier ensuite au loup!!!

Les entreprises crèvent des ses élus qui maximisent les ressources pour eux-mêmes. Le Maire de Tournefeuille, qui cumule ce mandat avec celui de conseiller général, puise allégrement dans les caisses du conseil général pour lui permettre d'assurer son propre clientèlisme local. Mais en tout état de cause, c'est bien de l'argent des mêmes contribuables que tout cela provient...le pouvoir d'achat de la commune et du Maire se porte bien pendant que celui des contribuables s'érodent!!!

Aussi il ne faut pas perdre de vue que la commune ne tire que 45% de ses impôts locaux, alors que ceux-ci sont de 30% supérieur à la moyenne nationale...nous avons donc 55% de subventions qui proviennent de l'Etat, du conseil régional et du conseil général.

Une telle gabegie doit cesser et la réforme des collectivités locales doit en partie y remédier par la clarification des compétences : on peut comprendre que M. le Président du conseil général soit fâché de ne plus pouvoir inaugurer les écoles qu'il ne pourra plus subventionner...avec l'argent des contribuables, en tout état de cause!!! La commune vit au dessus de ses moyens...grâce encore à des subventions..;mais pour combien de temps.

Bon en ce qui concerne l'intervention du conseiller municipal sur les universités, elle était hors de propos par rapport à la délibération, même vis à vis de l'intérêt communal et donc ne méritait vraiment pas de s'y intéresser...mais si le sujet vous intéresse Mme LAGADIC, venez m'interroger pour faire un article spécifique... Et ne vous êtes-vous pas interrogé de la raison de cette diversion ? Je pense qu'au contraire, durant ce conseil municipal, si vous rapportez vos propos de cette manière, c'est que le camp socialiste a du être ébranlé...

Enfin pour conclure, sur le plan règlement intérieur du conseil municipal, le Maire m'avait recentré un jour sur le fait qu'une de mes questions n'était pas d'intérêt communal...et lors de ce dernier conseil, il m'a reproché de faire durer le conseil...Deux poids, deux mesures ? et le débat démocratique ? il est à comprendre qu'il s'assoit dessus...

Explications de texte suite à conseil municipal...

...où la majorité voudrait en faire une chambre d'enregistrement...et surtout qu'il existe le moins de discussion possible.

Évidemment, notre pays a depuis la fin de la guerre 39-45 poursuivi dans une dérive socialisante qui fait qu'aujourd'hui les esprits, qui plus est pour ceux qui sont convaincus surement en toute bonne foi de leurs thèses, ont bien du mal à entendre un discours libéral... Au stade où nous en sommes rendus, toutes les implications entre les collectivités locales et/ou l'État fait qu'il est, dans un vote d'une délibération quel qu'elle soit, difficile de synthétiser une pensée sans passer plusieurs minutes, voire heures, à expliquer comment cela pourrait fonctionner autrement...ce serait comme donner du caviar à des cochons...un gâchis!!! Ca les saoule, cela les ennuie, cela les choque...mais pendant ce temps là, notre pauvre pays, pays des droits de l'homme, souffre de cette dérive permanente vers une illusoire hyperprotection collective qui met en danger les libertés individuelles...et donc cette protection sociale dans ces fondements mêmes puisque rien ne peut-être pérenniser si il existe une atteinte aux droits naturels et imprescriptibles de tous...comme personnellement je le pense...

Je comprend que ce serait plus facile pour la majorité municipale que l'ensemble du conseil municipal se contente de voter toutes les délibérations comme l'on poste une lettre...mais si tout le monde pense la même chose, ou qu'il n'est pas accepté que l'on s'exprime, pose des questions, alors c'est que nous sommes tombés dans le totalitarisme...autant que le conseil municipal se déroule dans le bureau du Maire...

Certes, ce n'est pas moi qui pourra changer le mode de fonctionnement de notre État avec ma casquette de petit conseiller municipal d'opposition. Mais si je peux un tant soit peu permettre à l'éveil des consciences, je ne m'en priverai pas. Aussi, jusqu'à présent, je me suis toujours placé dans le fonctionnement des institutions. Mais aujourd'hui, je m'interroge après deux ans passé dans ce conseil municipal. On entend souvent dire que ce soit par la droite ou la gauche, que la gestion municipale, c'est du pareil au même...finalement, je crains que sur les bases actuelles, ce soit plus que vrai...les institutions oppressent les citoyens...au lieu de défendre leurs droits...

Il est nécessaire de remettre tout à plat puisque les règles du jeu sont viciées et que les esprits sont corrompus. Ceux qui ont en charge la commune veulent maximiser les ressources pour eux-mêmes...pour ensuite distribuer des privilèges...aux élus, puis aux associations, puis à tout un système qui a été créé pour s'auto-entretenir...clientélisme électoral, clientélisme financier, clientélisme salarial...un système qui marche bien...jusqu'à quand ?

4 mai 2010

La crise grèce : en tirer les conséquences

La crise financière a bon dos : les grecs vivaient au dessus de leurs moyens encouragés par la plupart des états européens. C'est un système complétement fou plein d'irresponsabilités en matière de création monétaire.
En effet, nous avons signé un chèque en blanc à l'ensemble de nos dirigeants politiques ou du moins, ils se sont appropriés un droit que je qualifie d'illégitime au regard de la déclaration des droits de l'homme. En effet, à partir de quelle légitimité contractent-ils des emprunts sur notre dos ? La source de la création monétaire, c'est l'emprunt, la dette...c'est une liberté individuelle et non un pouvoir régalien, le fait du prince aujourd'hui et ils nous placent devant le fait accompli.

L'emprunt est devenu un mode de gestion pour tous ces dirigeants qui ne savent pas faire autre chose que des promesses démagogiques avec l'argent des autres. Ce n'est pas le maire, ni le président du conseil général, ni le président du conseil régional, ni le chef de l'Etat qui rembourseront les dettes qu'ils contractent mais bien leurs citoyens...qui ont tous leurs propres dettes à rembourser et qui peuvent se retrouver en situation de surendettement à cause de leurs dirigeants politiques. La simple redistribution des impôts et taxes devrait pourtant leur suffire.

Aussi la situation grecque n'est que la face cachée de l'iceberg, car tous nos irresponsables emprunteurs politiques se sont auto-prêtés, comme si c'était leur argent et qu'ils pouvaient pratiquer ainsi!!! Et on nous dit que nous vivons dans un système libéral! Mais c'est tout le contraire : nous vivons dans une dictature démocratique!!!...ou plutôt dans une démocratie princière!!! Et les plus collectivistes d'entre eux qui disent que ce sont les banques qui s'engraissent!!! Mais de qui se moque-t-on ? Les banques ne font exécuter que ce qu'on leur demande en emprunt : c'est leur travail de prêter et d'inscrire et suivre le remboursement de la dette afin que le système soit transparent et crédible. Mais en face d'elle, il y a un emprunteur. Mais il existe "emprunteur responsable de ses dettes" et "emprunteur irresponsable qui maximise les ressources pour lui-même".

Au delà de ces constats, quelles conséquences en tirer ? Deux mesures non utopiques, que certains qualifieront de drastiques...mais si nous continuons à les laisser nous spolier, ce sera dramatique :
- responsabiliser les hommes politiques face à l'argent dit "public" : plus aucun emprunt possible sans un référendum auprès des citoyens concernés avec exposé des raisons de l'emprunt...et qu'ils se débrouillent si le vote n'est pas favorable...
- obligation de voter un budget en équilibre quel qu'il soit...sans recours à l'emprunt!!!

ceux qui nous disent que ce n'est pas possible, je leur répond : devenir des êtres humains responsables au lieu d'être des pions électoraux qui remettez les clefs de votre maison à des irresponsables... Oui c'est vrai, l'emprunt est générateur de création monétaire et donc de richesses...mais c'est avant tout une liberté individuelle en même temps qu'il existe un devoir d'emprunter pour permettre au système économique de fonctionner...aussi, et c'est là toute la subtilité de politiques responsables, c'est de placer les citoyens en face de leurs responsabilités en créant la motivation et les contre-pouvoirs nécessaires à l'harmonie de la société...C'est un peu complexe à faire comprendre mais la solution du développement durable est là et uniquement là :
Il faut être RAISONNABLE et être raisonnable, c'est savoir rechercher l'équilibre : ni trop ni pas assez!!! C'est peut-être un raisonnement de centriste mais c'est d'abord un raisonnement de tous ceux qui prétendent au minimum défendre les libertés, la propriété, la résistance à l'oppression...