SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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14 janv. 2011

L'exemple d'une dérive... la culture! « Pas merci », chers contribuables!

Déclaration des droits de l'homme:
Article 2 : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »
Article 13 : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. »
Article 14 : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

A la lecture de ces 3 articles, j'ai bien du mal à comprendre l'immiscion du politique dans le domaine de la culture. Ont-ils une légitimité pour dépenser l'argent dit « public » dans ce domaine ? « Le but de toute association politique »... il est ainsi à considérer que gérer que toute collectivité locale est une association politique... « est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. »... D'une manière générale, la « conservation » est l'acte qui consiste à préserver un élément dans un état constant.... ce que sont les droits définis par la déclaration... et non des droits tels que sociaux, qui n'ont rien de naturels ou imprescriptibles. Enfin il est clair que la délimitation du périmètre politique s'exprime bien dans cette phrase.

Or que constate-t-on ? Tout d'abord les guerres ont vraisemblablement dénaturé le rôle du « politique » définit par les penseurs du siècle des Lumières qui visait à proposer une réponse à la mise en place de la démocratie pour remplacer "humainement" le pouvoir absolu... or les grands hommes politiques sont d'abord des hommes de combat... l'histoire de France recèle ainsi de « grands chef de guerre »... qui se sont transformés en « grands hommes politiques » tel que Napoléon ou De Gaulle. En temps de guerre, toute invasion étrangère menace nos 4 droits, « liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ».

Mais en temps de paix, tout homme politique cherche à entrer dans l'histoire. Comment peut-il le faire si ce n'est d'utiliser son pouvoir pour agir sur le cours des événements de la vie des citoyens... en oubliant la référence aux « droits de l'homme » ? Et c'est là le début de nos malheurs avec la naissance de l'Etat providence où l'homme politique rendrait tout possible !!! Mais remplacer le pouvoir absolu par un autre, fut-il démocratique, est-ce une légitimité suffisante pour faire ce qui ne devrait pas être ? Prenons comme exemple l'actualité avec le programme culturel de la ville de Tournefeuille, ma commune de résidence. Ainsi prenons la page éditoriale.


Comment a-t-on pu accepter, en tant que citoyen responsable, un tel engagement politique dans la culture : mairie, conseil général, conseil régional ?... La culture a toujours été un bon moyen de propagande dans les dictatures. Mais en France quand même, doit-on voir le mal partout ? Quelle définition donner à la culture ? Appuyons-nous sur la définition donnée par l'UNESCO :
« La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. » Ça me paraît logique... point d'intervention politique dans cette définition, bien au contraire, toujours cette idée de conservation! Et pourtant, au mépris de tous les principes, et même de la loi sur l'expression politique, à Tournefeuille, l'action politique est constamment présente. D'ailleurs l'interventionnisme politique, en s'effectuant par du détournement d'argent des citoyens à des fins autres que celles de la préservation des droits, est obligatoirement soupçonnable d'électoralisme... comment ne pas voir un lien de compromission lorsque des associations reçoivent des subventions du pouvoir en place ?... d'ailleurs ceci se retrouvent dans le florilège de remerciements... pour glorifier l'autosatisfaction selon la bonne méthode soviétique.

En effet, est-il bien nécessaire de remercier les 3 collectivités locales déjà citées ? Est-il bien nécessaire de remercier les Services Municipaux de la commune ? Mais avec quoi tout ceci est-il rendu possible ? Avec le détournement ou la spoliation de l'argent des contribuables !!! Quel intérêt public (quelle conservation des droits devrais-je ajouter) sort-il de cette culture politiquement orientée ? Pourquoi ne pas avoir remercié simplement les seuls contribuables qui généreusement financent sans leur consentement la totalité du système (élus et associations) ? Mais comme il est surement estimé que les contribuables sont dans l'obligation de financer ce que les élus ont décidé, et que tous les autres font de la culture soit par passion, soit parce que c'est leur fonction ou métier de servir le public, vaut mieux remercier ces derniers !!!

Vous me trouvez ironique voire agressif ? Excusez-moi, je ne trouve vraiment aucune logique à ce que la culture soit de l'intervention politique et je m'étonne que les êtres humains soient incapables de s'organiser indépendamment du pouvoir politique... pour faire surgir autre chose. Mais je ne doute pas que des politiques trouvent dans les milieux associatifs des « personnes proches » du pouvoir pour continuer à dépenser les 30% d'impôts supplémentaires payés par le contribuable tournefeuillais !!!...

Le pouvoir politique est dans son rôle de faire constater qu'il est d'intérêt public de préserver un patrimoine culturel. Mais à force de vendre son âme, la culture n'est-elle pas dévoyée lorsqu'elle est l'instrument d'un pouvoir politique ? Personnellement, je le pense...

2 commentaires:

  1. je fais partie de plusieurs associations culturelles de Famille Rurale en vendée et sans les subventions pour la culture toutes créations ou idées nouvelles littéraires chant
    théatre ou foyer de jeunes seraient arrêtée immédiatement avant de supprimer ce qui fontionne et donne du travail à certains il faut réfléchir au boomrang
    nosu faisons connaitre de jeunes auteurs les maisons d'éditions se développent et et sans culture qui ne parait pas si politisée que celà
    un peuple perd son âme.

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  2. Je vous comprends... mais nos cerveaux sont formatés sur un fonctionnement d'État-Providence... et non de responsabilité... et les hommes politiques préfèrent dire que ce sont eux qui financent... plutôt que les contribuables.

    Je ne peux ici développer la totalité du mécanisme qui est possible de faire dans un système qui prendrait en compte les droits et devoirs du citoyen... mais si chacun d'entre nous (personnes physiques ou morales) pouvait déduire de son imposition, les versements à des associations... je peux vous dire que les associations que vous dirigez seraient loin de s'arrêter comme vous semblez le craindre... non pour la culture, il n'y a vraiment pas besoin du politique pour qu'elle puisse vivre... sinon ce n'est pas de la culture...

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