SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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6 oct. 2010

Plus d'Etat ? Moins d'Etat ?

On peut tomber d'accord sur un constat mais ne vraiment pas avoir les mêmes analyses ou même réponse. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'intérêt d'avoir des conseillers du Président de la République et sur les conseils qu'ils prodiguent et donc de l'importance que ceux-ci prennent dans les décisions.

Ainsi si l'article( http://www.acteurspublics.com/article/29-06-10/il-faut-debureaucratiser-l-etat d'acteurs publics ) titre "il faut débureaucratiser l'État", et que l'on est d'accord sur le fait que l'État français est pléthorique, il est loin d'éclairer sur les véritables causes du mal français, et donc d'apporter les réponses qu'on est en mesure d'attendre pour sortir de la spirale pernicieuse de "trop de dépenses publiques".

Car si le conseiller spécial du président souhaite se poser en défenseur des services publics et de la protection sociale, il reste très interventionniste dans sa position : il souhaite baisser le fonctionnement mais le remplacer par l'investissement. Or avec près de 60% de prélèvements publics annuels par rapport au PIB et une dette sensiblement équivalente au PIB qui ne cessent d'enfler, la première des conclusions qui s'imposent est "nous vivons au dessus de nos moyens économiques"!!!

Est-il acceptable que l'État continue sur ce train de vie ? Bien sur que non, car l'État c'est nous tous, et que nous ne vivons pas dans un monde fermé : les pays européens ne nous viendront pas en "aide économique" que pour nous enfoncer un peu plus. La grande famille des français est menacé d'un dépôt de bilan. Oui à l'échelle des nations, la situation est critique... certes, nous ne sommes pas les seuls, mais faut-il se réjouir du malheur des autres pour atténuer le sien?

Même si le gouvernement semble avoir pris la mesure de l'enjeu, la pédagogie a du mal à suivre et l'application est quasi-inexistante. La simple "réforme" des retraites se traduit par une "réformette", où la seule discussion est réduit à augmenter ou pas de deux ans l'âge de départ. Le social par l'État, certes, mais uniquement en ce qui concerne les plus fragiles ou sur un aspect universel, c'est à dire traiter tout le monde de la même manière...or il existe une quarantaine de régimes spéciaux...tout cela aux frais de la princesse. C'est facile de distribuer l'argent des autres, mais gagner le sien c'est plus compliqué...et ceci se retrouve également pour les services publics.

Mais qui a donné la définition d'un service public ?...comme son nom l'indique, c'est un service s'adresse, a priori, à toute la population. Mais les salariés de ces services publics aurait-il une quelconque raison d'être des "fonctionnaires" ?

Si nous reprenons la définition de la limites de l'État selon la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, elle se traduit par l'exercice de la force publique, c'est à dire sur les fonctions régaliennes et l'administration de celles-ci. On constate que le temps a bien fait dériver la nature de l'État et qu'il est temps de revenir à un État soucieux de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme... on peut donc envisager plus de social et plus de services publics, mais dans un cadre législatif clair qui ne fasse pas que ceux à qui sont confiés ces services publics n'en tirent pas un intérêt particulier alors que c'est l'avantage de tous qui doit être servi.

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