SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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18 oct. 2010

Rapport Attali... antisocial ? Des droits peut-être!!! Et les devoirs ?

Présenter comme antisocial le rapport Attali est aller un peu vite en besogne... Le social en France est vu comme une distribution TRES généreuse de l'argent public, c'est à dire de l'argent des impôts... On peut comprendre que ceux qui vivent avec l'argent issu des impôts souhaitent toujours recevoir plus... Mais est-ce légitime ?

a) Article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression." Les droits sociaux n'entrent absolument pas dans les droits naturels et imprescriptibles!!! Seule la résistance à l'oppression peut amener des droits que le politique peut déterminer...mais en traitant tout le monde sur un pied d'égalité (cf article 1 de la DDHC)...

b) Article 13 de la DDHC : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés." Là encore financer des droits sociaux n'entre pas dans le champ de ce que l'État (c'est à dire nous tous) doit financer...

Alors si notre État a dérivé en devenant pléthorique et en ayant attribué des privilèges (les régimes spéciaux de retraite sont l'exemple typique de ces privilèges) à ceux qui ont des emplois dit "publics", quand le nombre de ces emplois représente près du quart des emplois et que les privilèges font exploser les comptes publics au détriment de ceux qui financent par leurs impôts, on en arrive à contrevenir à l'article 12 "la garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée."

C'est bien le social actuel qui est devenu antisocial... Oh oui quand je dis cela, je ne vise évidemment pas le petit fonctionnaire, qu'il soit national ou territorial. Je vise les systèmes tels qu'ils ont été construits et qui leurrent les individus: une personne qui vit décemment ne doit espérer retirer plus que ce qu'il donne à l'État. Il faut "savoir raison gardée" disait nos ancêtres. L'État ne peut que redistribuer que les impôts qu'il a collecté. L'État n'est pas une entreprise privée qui peut créer de la véritable richesse...alors que son plus gros poste et celui des collectivités territoriales, ce sont les salaires et pensions... Oui, je le dis : la France de 2010 n'est plus la France de 1945... Le social doit d'abord être financé en tenant compte des capacités de ce que l'économie est susceptible de générer et tous les systèmes se doivent de respecter le principe de séparation des pouvoirs et éviter que ceux qui décident ne soient pas ceux qui profitent : chacun a des droits, mais a surtout des devoirs. Le mot solidarité ne doit pas être galvaudé au point de ne pas se rendre compte que les mécanismes sociaux pillent les salariés du privé au profit des salariés du public mais surtout des politiques et hauts fonctionnaires !!!

Est-ce bien le rôle de l'Etat de créer des systèmes spéculatifs à la Madoff... que l'on devrait nous obliger à financer ? Nous sommes à la veille d'une explosion, non pas du gouvernement actuel, ce qui ne serait qu'un avatar, mais des finances publiques... et toutes les grèves et tous les défilés n'y changeront rien si les mentalités restent figées sur des archaïsmes et si rien ne se passent pour libérer les citoyens et les entreprises de charges et impôts démesurés... Ce n'est pas d'assez d'impôts ce dont nous souffrons, mais l'inverse !!!

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