SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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9 janv. 2010

Discrimination positive aux grandes écoles ?

Le patron de sciences Po propose la discrimination positive pour l'entrée dans les grandes écoles : un quota de 30% pour les boursiers. Mesure séduisante ? Elle peut séduire peut-être les partisans d'une certaine justice, je n'en doute pas. Mais il y a plus un grand risque de recréer la luttes des classes que de lutter contre les inégalités.

En tout état de cause, ceci ne repose pas sur une valeur centriste car contraire au principe républicain d'égalité...elle ne peut que créer plus d'injustice qu'elle ne va régler de problèmes...même un boursier sera toujours en mesure de s'interroger toute sa vie sur la valeur acquise de son diplôme.

Car aujourd'hui, il n'existe pas de frein aux concours d'entrée aux grandes écoles en France : ils sont quasi-gratuit et reposent sur le mérite. Tout candidat reçu l'est en fonction de sa valeur. Changer cette règle dévaloriserait les grandes écoles de la même manière dont les autres diplômes, au nom d'une volonté de faire entrer 80% d'une classe dans un moule sans élite, a condamné les 20 autres % avec une dévalorisation des métiers manuels. Pourquoi refuser l'élitisme qui est pourtant de nature républicaine ?

Dans toute société organisée qui veut progresser (donc pour élever le niveau), il est nécessaire de constituer une élite pour l'avantage de tous. Or, je crains qu'avec les idées, provenant aussi bien d'une certaine droite et gauche bien-pensantes, qui sont diffusées aujourd'hui et se sont déjà matérialisées par certaines mesures, le niveau de la France ne peut que continuer de régresser dans les classements internationaux.

Aujourd'hui, ce n'est pas l'entrée dans les grandes écoles qui doit d'être remis en cause, c'est le système d'intégration dans son ensemble qui ne fonctionne plus. Il faut arrêter de se culpabiliser de manière masochiste : les immigrés qui veulent s'en sortir, trouvent et trouveront toujours les ressources pour s'en sortir dans notre modèle républicain. Ce n'est pas la première vague d'immigration qui s'intègre, il faut espérer que ce ne soit pas la dernière.

Les quotas, s'ils venaient à se mettre en place, seraient la preuve que notre modèle français serait loin d'être idéal. Est-il arrivé au bout du bout pour qu'il ne soit plus que du texte ?

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