SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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28 janv. 2010

Où sont les donneurs de leçons ?

Je ne peux manquer de transcrire l'extrait suivant de l'interview d'Hervé MORIN par Christophe BARBIER au sujet de la polémique Georges FRECHE

Christophe BARBIER

Elections régionales en France, Georges FRECHE trouve que Laurent FABIUS a une « tronche pas catholique ». Que pensez-vous de cette remarque ?

Hervé MORIN

Je souhaite que le Parti socialiste tire les conséquences. Le Parti socialiste c'est un magnifique donneur de leçons. Il a, de façon indirecte et hypocrite, donné son investiture à Georges FRECHE, dont les débordements sont permanents, je vous rappelle ses derniers propos, dans un lycée, absolument scandaleux. Et donc moi, je demande une chose simple au Parti socialiste, c'est qu’il investisse une nouvelle liste, sinon nous pouvons d’ores et déjà dire que ces élections régionales, quel qu’en soit le résultat, eh bien le Parti socialiste les aura perdues moralement. Et je demande donc au Parti socialiste, de clairement indiquer que Georges FRECHE n'est pas leur candidat, qu’ils soutiennent une autre liste et je demande par ailleurs à Ségolène ROYAL de bien vouloir s’exprimer sur ce sujet, elle qui nous donne aussi des leçons tous les jours, j’aimerais qu’elle puisse nous dire ce qu’elle pense des propos de son ami Georges FRECHE.

Les méthodes économiques du Maire de Tournefeuille

Le nouveau "Tournefeuille Infos" vient de paraitre...Le Maire de Tournefeuille commence fort ses propos en évoquant sa vision de la situation économique et de la solution qu'il préconise : "Avec une croissance faible et un refus réaffirmé de la zone euro d'utiliser l'arme de l'inflation ou celle de la dévaluation compétitive de sa monnaie, nous savons que, d'une façon ou d'une autre, nous serons amenés à contribuer lourdement à la restauration des finances publiques".

Est-ce cela qu'il a retenu de son passage à l'ENA ? La méthode économique soviétique où il fallait une brouette de monnaie pour aller acheter son pain ? Ou celle de la France à l'époque du franc où nos entreprises, malgré la dévaluation, perdait parts de marché après parts de marché en face d'une l'Allemagne et de son mark fort ? Veut-il ruiner les petits épargnants ? C'est vraiment peu sérieux et crédible...

Non décidément, nous n'avons vraiment pas la même vision de ce que doit être une société apaisée qui a la maitrise de son destin.

23 janv. 2010

Faire de la politique...mais pourquoi faire ?

Quand on voit le bazar des régionales en Midi-Pyrénées au sein de l'UMP pour constituer la liste (il n'est d'ailleurs pas évoqué une liste "majorité présidentielle"), on se demande pourquoi la plupart d'entre eux font de la politique....puisque le seul objectif est de placer des copains dans l'objectif de perdre les élections.

Aucun programme à l'horizon, une organisation inexistante, des luttes d'influence par presse interposé, l'irrespect des partenaires et donc un mépris le plus total pour les électeurs.

Entre les barons socialistes qui s'entendent tant bien que mal sur leurs territoires en jouant à celui qui captera le plus de subventions du département ou de la région et une droite ou chacun se prend pour le messie sans avoir prouvé quoi que ce soit si ce n'est peut-être d'avoir un côté bling-bling, le Nouveau Centre a choisi de rester à l'écart de ces joutes en préparant d'abord un programme. Pour la composition de la liste, nous souhaitons nous en tenir aux accords nationaux et à les respecter, ni plus ni moins.

16 janv. 2010

Comités d'entreprises : la gabegie!!!

Suite aux révélations à confirmer du CE d'Air France, le Nouveau Centre, qui dénonce depuis de nombreuses années les gestions opaques de ces budgets pris sur le dos des clients des entreprises, a posé une question au gouvernement.

http://www.dailymotion.com/video/xbu2vp

15 janv. 2010

Débat sur France 2 : la démocratie bafouée par le PS!!!

Tous les démocrates grecs doivent se retourner dans leur sépulture. Le PS en la personne de Vincent Peillon vient de faire la démonstration qu'il n'a plus grand chose à faire avec la démocratie en refusant de débattre publiquement à l'émission "A vous de juger" sur France 2.

En prétextant au complot, le PS vient de rejoindre le FN dans les arguments qu'utilisent ceux qui souhaitent prendre le pouvoir par l'absence du débat et en jouant sur les peurs.

Pour un parti qui se disait démocratique, leur absence d'arguments se fait jour. Cela ne fait que démontrer que leur fond politique sur le sujet se base uniquement sur une propagande bien mal construite.

Vouloir aujourd'hui le droit de vote à tous les immigrés qui se présentent est une démagogie qui ne trompera plus grand monde.

9 janv. 2010

Discrimination positive aux grandes écoles ?

Le patron de sciences Po propose la discrimination positive pour l'entrée dans les grandes écoles : un quota de 30% pour les boursiers. Mesure séduisante ? Elle peut séduire peut-être les partisans d'une certaine justice, je n'en doute pas. Mais il y a plus un grand risque de recréer la luttes des classes que de lutter contre les inégalités.

En tout état de cause, ceci ne repose pas sur une valeur centriste car contraire au principe républicain d'égalité...elle ne peut que créer plus d'injustice qu'elle ne va régler de problèmes...même un boursier sera toujours en mesure de s'interroger toute sa vie sur la valeur acquise de son diplôme.

Car aujourd'hui, il n'existe pas de frein aux concours d'entrée aux grandes écoles en France : ils sont quasi-gratuit et reposent sur le mérite. Tout candidat reçu l'est en fonction de sa valeur. Changer cette règle dévaloriserait les grandes écoles de la même manière dont les autres diplômes, au nom d'une volonté de faire entrer 80% d'une classe dans un moule sans élite, a condamné les 20 autres % avec une dévalorisation des métiers manuels. Pourquoi refuser l'élitisme qui est pourtant de nature républicaine ?

Dans toute société organisée qui veut progresser (donc pour élever le niveau), il est nécessaire de constituer une élite pour l'avantage de tous. Or, je crains qu'avec les idées, provenant aussi bien d'une certaine droite et gauche bien-pensantes, qui sont diffusées aujourd'hui et se sont déjà matérialisées par certaines mesures, le niveau de la France ne peut que continuer de régresser dans les classements internationaux.

Aujourd'hui, ce n'est pas l'entrée dans les grandes écoles qui doit d'être remis en cause, c'est le système d'intégration dans son ensemble qui ne fonctionne plus. Il faut arrêter de se culpabiliser de manière masochiste : les immigrés qui veulent s'en sortir, trouvent et trouveront toujours les ressources pour s'en sortir dans notre modèle républicain. Ce n'est pas la première vague d'immigration qui s'intègre, il faut espérer que ce ne soit pas la dernière.

Les quotas, s'ils venaient à se mettre en place, seraient la preuve que notre modèle français serait loin d'être idéal. Est-il arrivé au bout du bout pour qu'il ne soit plus que du texte ?

7 janv. 2010

Une France sans nuisances ???

Le groupe communiste vient de faire prendre une décision au conseil municipal de Toulouse pour demander la fermeture de l'aéroport de Blagnac entre 22 H 00 et 6 H 00 à cause des nuisances nocturnes liées à 21 avions dont le couloir aérien gênerait 100 000 habitants.

Idée séduisante. Mais n'y avait-il pas d'autres solutions si tel était le cas ? Par exemple d'imaginer les faire atterrir par Cornebarrieu. Vous me direz vraisemblablement que cela gênerait également d'autres habitants...mais à force de vouloir vivre dans un monde sans nuisances maitrisées, c'est à dire avec des positions radicales qui consiste en l'élimination pure et dure d'activités économiques, nous finirons tous par souffrir d'acouphènes...en raison d'un silence trop élevé!!!

Pas de deuxième aéroport possible, plus de vols nocturnes sur celui qui reste...et les vols diurnes, ils ne gêneraient pas ceux qui travaillent de nuit et qui se reposent ? Surtout que la cadence va s'en trouver augmentée...

Suis-je déraisonnable de pouvoir critiquer une telle décision ? Mais les déraisonnables ne serait-ce pas plutôt ceux qui ont autorisé les logements se construire dans le cône de bruit où ceux qui sont venus y habiter en toute connaissance de cause et qui aujourd'hui pourraient être susceptibles de se plaindre ?

La disparition d'un homme de conviction...

Philippe SEGUIN n'est plus...

Même si je partageais l'essentiel avec lui mais pas certaines de ses positions (son combat contre Maastricht notamment), je reconnaissais en lui un homme profondément humaniste et qui se battait pour l'intérêt général avec force et conviction.

Il faisait partie de ces hommes politiques dont l'engagement se fondait pour apporter des réponses aux injustices dans le pragmatisme en rejetant toute démagogie et surtout en préservant le bien commun et en ayant le respect de l'argent public.

C'est devenu de nos jours malheureusement des qualités bien rare. La France perd un précieux serviteur.

1 janv. 2010

Histoire de WC un jour de l'an à Toulouse...

http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/01/746993-Deux-fois-plus-de-toilettes-dans-Toulouse.html

Les contribuables et les usagers vont payer...mais va-t-on mieux engraisser le spécialiste du mobilier urbain ? Car peut-on croire que de passer de 0,5 € à 0,2 € et de passer de 20 à 40 sanisettes va accroitre le nombre de clients de ces lieux ?

Cette situation de quasi-monopole sur le dos de l'argent public est insupportable, notamment parce qu'il s'agit d'hygiène publique. Pourquoi ne pas réfléchir à des sanitaires à accès gratuit, avec une publicité externe écrite et une publicité éventuellement orale une fois à l'intérieur ? Ne serait-ce que pour une expérience de 2 à 3 ans avec partage du territoire avec des sociétés intéressées ? Puis à terme voir de quelle manière, une redevance publique pourrait intervenir...par une négociation avec les différents intervenants.

Mais nous avons des collectivistes à la mairie de Toulouse...qui ne supportent pas le marché...pourtant un appel d'offres bien conduit peut permettre d'allier urbanisme et intérêt public...mais pour eux l'intérêt public serait-il de récolter systématiquement et immédiatement des subsides de toute opération ? On peut le penser...qu'elle sera la prochaine imagination de nos édiles toulousains en ce domaine, une fois l'échec constaté ?

Meilleurs voeux 2010

Toutes les vieilles lunes du marxisme ou les résurgences du collectivisme ne peuvent être un espoir mais au contraire, ne sont qu'un enfermement dans la crise. Ces idéologies ont toujours créé le malheur et la privation des libertés. Le repli sur soi n'est pas non plus la solution.
Avoir des régions qui rament à contresens de l'intérêt général n'est pas une ambition.
Avoir des collectivités locales qui privilégient l'opacité budgétaire à la transparence ne permettra pas à notre pouvoir d'achat de retrouver des couleurs.

C’est en allant vers une démocratie apaisée et unie que la France trouvera une croissance durable.

La France doit donc continuer à se réformer pour se moderniser. La réforme des collectivités locales va aller dans le bon sens avec notamment une réduction du nombre des élus et des scrutins électoraux, une clarification des compétences et la fin des financements croisés.

Les temps sont difficiles et l'adversité démontre tout son pouvoir de nuisances mais il faut avoir confiance dans le chemin tracé avec courage.